Hier soir au fait je ne te l’ai pas dit, j’ai vu ce reportage sur la 2, assez drôle, il mettait en scène ces quatre artistes contemporains qui étaient sélectionnés pour le prix Marcel Duchamp 2011. Et quand je te parle de « mise en scène » ce n’est pas un élément de langage : un vrai travail de fiction de la part des journalistes, sans déconner… Écoute ça, il y avait donc : un « vidéaste multimédia » assez puant, un designer bobo qui se défend d’en être, un peintre très cliché et ce gars de l’ex-bloc communiste si sympathique (mais avec un travail un peu facile). C’est déjà presque de la sitcom hein ? Là où la télé fait très fort c’est que ce reportage se déroulait comme une sorte de fable morale où finalement l’artiste le plus sympathique finit par l’emporter sur les autres… C’est bien connu, un bon sujet en journalisme ça passe souvent par une bonne histoire à raconter et quoi de mieux pour les spectateurs que l’histoire d’un candide au cœur pur triomphant dans un monde tiraillé par le doute, l’hypocrisie et la vanité ?