J’ai tendance à penser que les lieux d’exposition desservent les pièces dont ils ont la charge. En surprotégeant dans ces espaces hors du monde les objets d’art, ils les coupent de cette confrontation au réel pourtant nécessaire à leur activation…On en vient à ne regarder que des travaux affaiblis et à formuler, en tant qu’artiste, des propositions faibles puisque destinées d’office à des chambres stériles, alors qu’il suffirait de peu pour que l’on se souvienne qu’une roue de bicyclette était avant tout un dispositif ludique…