En longeant un chantier, un élément de signalétique me renvoie au travail de Peter Saville graphiste du label Factory pour la Fac 51 Haçienda, plus communément appelé The Haçienda, le club emblématique de la scène musicale mancunienne. Alors, je sais que l’idée peut te sembler folle, mais je me dis d’un coup qu’il y a encore peut-être un espoir, que tout n’est pas perdu, que derrière cette palissade des ouvriers se souviennent des paroles de Tony Wilson, citant lui même l’internationale situationniste, et œuvrent en secret pour qu’une nouvelle Hacienda émerge à nouveau. Et je me surprends à scander moi même la phrase suivante : « The Haçienda must be built, Il faut construire l’hacienda » pour qu’une construction qui soit avant tout une construction politique prenne corps dans nos vies ternes…