Historique pour juillet, 2013

How to « Loïc le Pivert »like a boss. Pick a bad photo, draw it and write something about it in Helvetica

Pour les personnes en fauteuil roulant : passez donc par le coté gauche de l’escalier ça change tout…

Encore une journée à suivre les traces d’Urusei Yatsura !

Ce moment où tu réalises que le vélo te donne des endorphines et te fait mal au cul…

Je vous ai déjà parlé de Sami ce balayeur municipal qui s’intéresse à la peinture ou encore de mon amie Catherine historienne de l’art ?

Je sais pas pourquoi mais cette serrure m’avait toujours intriguée, alors hier j’ai fini par céder à la curiosité d’y jeter un œil… Tu ne devineras jamais ce que j’ai vu derrière cette porte : sur un lit de brindilles et de feuilles mortes, une jeune femme allongée, je ne voyais pas son visage distinctement mais je peux te dire qu’elle était blonde et surtout entièrement nue, les cuisses écartées, avec dans sa main gauche une lampe à pétrole allumée…C’est dingue non ?

En longeant un chantier, un élément de signalétique me renvoie au travail de Peter Saville graphiste du label Factory pour la Fac 51 Haçienda, plus communément appelé The Haçienda, le club emblématique de la scène musicale mancunienne. Alors, je sais que l’idée peut te sembler folle, mais je me dis d’un coup qu’il y a encore peut-être un espoir, que tout n’est pas perdu, que derrière cette palissade des ouvriers se souviennent des paroles de Tony Wilson, citant lui même l’internationale situationniste, et œuvrent en secret pour qu’une nouvelle Hacienda émerge à nouveau. Et je me surprends à scander moi même la phrase suivante : « The Haçienda must be built, Il faut construire l’hacienda » pour qu’une construction qui soit avant tout une construction politique prenne corps dans nos vies ternes…

De la viande conditionnée en forme de boule ? Des vessies pour des lanternes ?

La vérité est illisible, voyez par vous même…

Mon père m’a toujours dit de faire du « Van Gogh » car ça valait de l’argent, il l’avait lu dans le Figaro… Aujourd’hui mes dessins ne me rapportent pas grand chose, un peu comme la peinture de Vincent de son vivant en somme. Assez ironiquement il semblerait donc que j’ai appliqué à la lettre les injonctions de mon père, tout en refusant le formalisme pictural auquel il me destinait… La vie est d’un comique…

Si j’avais la même capacité que Dave Gahan à recevoir de l’amour, cette faculté qu’il a de supporter toute cette violence, car c’est aussi ça l’amour ; je serai certainement devenu, refoulé comme je le suis, le Morrissey français…

fifty-fifty

Il y a quelques jours, j’ai effectué une sorte de retour à la peinture, alors je me suis dit que ça pourrait faire un chouette portrait, surtout en format paysage…

Mon travail, bien que je sois perçu comme un vidéaste, traite essentiellement de peinture. Je m’introduits dans les cabinets de différents médecins psychiatres où j’improvise alors la présentation d’une production plastique à partir des éléments visibles autour de moi. C’est clairement un boulot sur l’esprit de la peinture, plus qu’un travail de peintre. Ces exercices sont captés en vidéo à l’aide d’un dispositif de caméra cachée ce qui me permet de garder une trace de ces discours sur l’art. Parfois la salle d’attente est vide, mais ce n’est pas grave car souvent personne n’écoute. Les vidéos sont ensuite postées sur youtube où elles me rapportent 1500 € par mois.

Je pratique la sculpture essentiellement in situ à partir de matériaux « ready made » croisés au hasard de mes pérégrinations. L’objectif de mon travail est d’altérer les « restes » de convivialités repérables sur les trottoirs afin de donner aux regardeurs des indices d’une étrangeté relationnelle possible par la reconstitution d’espaces privés à l’agencement décalé sur la voie publique…

Ce moment où tu réalises que Lady Gaga mène une vie de chien…

« Oh cousine, tu danses ou je t`explose? »

Je ne marcherai jamais plus sur l’amour…

Rien de mieux qu’une promenade à pied, pour reprendre contact avec la nature…

Je sais, c’est difficile de trouver un objet qu’un hipster n’a pas déjà récupéré…

Il y aura bien un moment où tu n’en pourras plus de regarder par cette fenêtre, alors tu iras toi aussi te frotter à cette falaise, hurlant ta joie tel un animal revendiquant à nouveau son territoire… Enfin, tu le ferras jusqu’à ce que les flics te serrent pour attentat à la pudeur, en te ramenant vers la société…

Tu aurais bien voulu faire du land art, tu avais bien fait des études pour ça, récemment le travail de ce jeune artiste Alexis Cicciù avait ravivé ta vocation, mais la mairie de Cagnes sur mer avait d’autres plans pour toi ; alors ça n’a pas marché et te revoilà de nouveau à aplanir cette plage et les désirs qui pourtant te font vivre…

Mais n’espère pas le faire sans entraves, ça tu n’y auras pas droit ce n’est pas pour toi…Pour 60€ un psy te l’aurait dit, contente toi de ce que tu as et prends tes médocs…

Pas de sens interdit, mais une déviation est vivement conseillée…

Notre besoin de consommation est impossible à rassasier…

La métonymie remplace un mot A par un mot (ou une courte expression) B : A n’est pas explicitement nommé : il est remplacé par B dans la phrase ; la relation entre A et B n’est pas explicitée ; aucun mot-outil ne signale l’opération…

« Regarde-moi dans les yeux / Regarde-moi / On s’en branle c’est pas important… »

On ne va pas vous la faire à l’envers, vous connaissez la chanson, elle a été classée quatrième meilleure chanson britannique de tous les temps par la radio anglaise XFM en 2010…

« I’m the best there is at what I do and what I do best isn’t very nice »